Le ministère de la recherche vient de publier l’enquête statistique sur les animaux utilisés par la recherche en 2017.
Le nombre total d’animaux est de 1,9 millions. Les rongeurs, poissons et lapin représentent 93% des animaux utilisés. Les animaux de ferme environ 5%, les chiens et chats moins de 0,3% et les primates (macaques essentiellement) moins de 0,2%. Aucun grand singe n’est utilisé.
A l’exception des études réalisées pour des recherches sur la faune sauvage, tous les animaux proviennent d’élevages. Deux pour cent des animaux sont utilisés à plusieurs reprises (réutilisés). Ceci permet de diminuer légèrement le nombre d’animaux utilisés et est réalisé dans un cadre réglementaire très strict.
Les animaux sont principalement utilisés pour la recherche fondamentale (38%), la recherche appliquée (25%) et la mise au point ou le contrôle des médicaments (30%).
Soixante-dix-huit pour cent des animaux sont utilisés dans des procédures légères ou modérées, 5% dans des procédures sans réveil et 17% dans des procédures sévères. Ce type de procédure comprend par exemple certaines interventions chirurgicales ou modèles de cancers ou de maladies infectieuses.
Trente pour cent des animaux sont utilisés pour répondre à des exigences réglementaires très majoritairement européennes. Les deux tiers des chats (581 sur 867) sont utilisés pour la validation de médicaments ou vaccins vétérinaires. Aucun chat n’a été soumis à une procédure de type sévère
Soixante-et-un pour cent des poissons et 30% des rongeurs sont génétiquement modifiés.
Les données statistiques des année précédentes sont disponibles sur le site du ministère