CNRS Le Journal vient de publier un article très bien documenté sur les modèles animaux en recherche.
L’encadrement réglementaire de cette discipline évolue depuis plus de trente ans pour assurer la meilleure protection des animaux.
Si le but ultime est le remplacement de tout modèle animal, il ne serait aujourd’hui pas possible de s’en passer sans ralentir ou stopper les programmes de recherche et diminuer la protection de la santé des personnes, des animaux et de l’environnement.
Les études sur tissus et cellules donnent de nombreuses informations irremplaçables. De même les modèles animaux sont les seuls à informer sur les interactions entre les cellules, tissus et organes composant un organisme.
Le choix du modèle animal bénéficie des connaissances scientifiques actuelles qui permettent aujourd’hui d’en connaître a priori l’intérêt scientifique et le degré de prédictivité. Ainsi selon l’information recherchée, on choisira par exemple la mouche, le ver, la souris, le poulet ou le macaque.
Concernant l’attention portée à la protection des animaux, Laure Bally-Cuif, généticienne spécialisée sur le poisson zèbre résume la situation en disant qu’« aujourd’hui la qualité de vie d’un poisson zèbre en laboratoire fait l’objet d’infiniment plus d’attention que celle de milliers de poissons qui finissent asphyxiés ou mutilés dans les filets de la pêche industrielle. ».