Aujourdâhui, peut-on se passer de la recherche animale ? Quelles sont alternatives aux tests rĂ©alisĂ©s sur les animaux ? Quelle est la rĂ©glementation qui encadre lâutilisation dâanimaux Ă des fins scientifiques ? Ces questions sont au cĆur dâun dĂ©bat dâune heure organisĂ© en juin 2015 par la CitĂ© des sciences et de lâindustrie Ă Paris (voir la vidĂ©o ci-dessous).
En Europe, les animaux de laboratoire sont utilisés afin de développer des nouveaux médicaments, tester la toxicité des substances chimiques, contrÎler des denrées alimentaires.
Ă lâoccasion du bicentenaire de la naissance de Claude Bernard, mĂ©decin français du XIXĂšme siĂšcle et pionnier de la mĂ©thode expĂ©rimentale, la CitĂ© des sciences a organisĂ© un dĂ©bat sur lâexpĂ©rimentation animale et donnĂ© la parole Ă cinq invitĂ©s :
1) François Busquet, coordinateur politique du Center for Alternatives to Animal Testing (CAAT) ;
2) Philippe Hubert, directeur du Francopa (plateforme nationale pour le développement des méthodes alternatives en expérimentation animale) ;
3) François Lachapelle, prĂ©sident du GIRCOR et chef du bureau de l’expĂ©rimentation animale Ă lâInserm ;
4) Nadine Peyriéras, neurobiologiste et directrice de recherche au CNRS ;
5) Claude Reiss, prĂ©sident dâAntidote Europe.
AnimĂ© par la journaliste de Radio France Nathalie Million, le dĂ©bat a tournĂ© autour des questions suivantes : quelle est la pertinence du modĂšle animal ? Quel est le point de vue des chercheurs et quelles sont les mĂ©thodes alternatives aux essais chez lâanimal ?
Ă lire sur le mĂȘme sujet : Pourquoi la recherche animale reste indispensable, article publiĂ© dans CNRS Le Journal.