Dans la continuité de notre exploration des modèles innovants en recherche, nous nous sommes déjà penché sur une alternative surprenante aux souris dans les études sur les troubles de l’autisme : le poisson-zèbre. Les poissons suscitent de plus en plus l’intérêt des scientifiques : toutes espèces confondues, ils se positionnaient juste après les souris dans les statistiques d’utilisation animale en recherche en 2021 (soit 10,5 des utilisations).
Le média suisse, 24 heures, a interrogé la professeure Nadine Vastenhouw de l’Université de Lausanne qui a grandement contribué à cette tendance, mettant en avant l’utilisation éthique des poissons-zèbres, dont l’embryon se développe hors du corps de la mère. Avec 40 fois plus utilisations en 2022 que deux ans plus tôt, ces poissons offrent en effet une plateforme de choix pour des recherches fondamentales diverses, de l’étude du vieillissement à celle des comportements de groupe, soulignant ainsi les avantages de ces alternatives dans le cadre des 3R (Remplacement, Réduction, Raffinement) pour optimiser l’utilisation des animaux en laboratoire.
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