🗣️ Les conséquences de l’activisme animaliste – Des employés de la recherche animale témoignent

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Les employés de la recherche animale face à l'activisme - image générée par IA
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L’activisme contre l’utilisation des animaux à des fins scientifiques fait partie du panorama de la recherche. Il impacte l’activité scientifique mais aussi la vie professionnelle et personnelle des chercheurs, vétérinaires, techniciens… travaillant dans ce domaine. Nous leur avons demandé quelles étaient les conséquences de cet activisme sur leurs projets de recherche, leur vie professionnelle et leur vie personnelle. Ils ont été plus d’une centaine à répondre à ce deuxième appel à témoins (le premier portait sur la fatigue compassionnelle). Voici une sélection de leurs témoignages (les prénoms ont été modifiés).

Avertissement

Nous remercions toutes les personnes qui ont répondu avec sincérité à notre appel à témoins. 

Les témoignages reçus ne représentent pas l’ensemble du secteur de l’expérimentation animale ni les points de vue des organismes de recherche. Ces témoignages n’ont pas pour objectif de décrédibiliser le travail essentiel des associations œuvrant pour le bien-être animal sans qui de nombreuses avancées n’auraient pas vu le jour.

Les conséquences sur les projets de recherche

Concernant les projets menés par les équipes de recherche françaises, Sara, responsable d’animalerie, et Vincent, chercheur, affirment tous les deux que l’activisme a un impact fortement négatif sur leur travail. « L’activisme alourdit considérablement la charge de travail en rendant le système de plus en plus long/lourd et drastique ce qui impacte grandement la qualité de la recherche ainsi que le moral des personnes » nous répond Sara qui souligne l’impact psychologique sur les employés. « L’activisme nuit sérieusement à la productivité vu les contraintes incidentes : [il] retarde le début des expérimentations mais réduit aussi la propension à accueillir des étudiants qui s’orientent vers des recherches ne nécessitant pas le recours aux modèles animaux ; renforçant la crise de disponibilité des doctorants et postdoctorants » corrobore Vincent.

Désirée, ingénieure, souligne que « les demandes ne sont pas toujours cohérentes avec le bien-être de l’animal ou ce qu’il est physiquement possible de faire ».

Néanmoins, des points positifs sont aussi mis en avant par les répondants de notre appel à témoins. Ainsi, Coralie, qui travaille dans un laboratoire de recherche, nous dit : « L’activisme nous a tout de même permis d’accélérer l’évolution de nos pratiques. C’est pour cela que je pense qu’il y a eu des conséquences sur la façon dont on pense les projets et dont on agit. Néanmoins, l’évolution de la société civile et de nos pratiques permet aussi de dire que ce n’est pas l’activisme qui régit aujourd’hui notre façon de penser et d’agir, que l’éthique est bien ancrée ». Paul, responsable animalier, qui voit d’un bon œil ces actions pour le bien-être animal explique qu’elles ont « une conséquence plutôt positive en termes de qualité de nos expérimentations ». Philippe, vétérinaire, encore sur le sujet du bien-être animal : « Cette multiplication d’actions [est] un levier pour inciter tout le personnel à être irréprochable dans sa prise en charge du bien-être des animaux ».

J'ai l'impression que les activistes le sont sans savoir ce qui est derrière l'expérimentation animale, ce à quoi elle sert réellement.
Sans expérimentation animale pas d'avancée chirurgicale, pas de nouveaux médicaments, pas de recherche fondamentale sur les maladies...

De manière plus pragmatique, Diana, doctorante, pense : « On doit être irréprochable sur le traitement des animaux de laboratoire. Si certaines équipes se voient retirer leur [agrément], c’est qu’elles ne sont pas irréprochables. Je suis pour l’expérimentation animale quand elle est nécessaire et je la pratique, et pour l’activisme pour forcer le respect du bien-être des animaux de laboratoire« .

Les conséquences de l'activisme sur la vie professionnelle

Les actes isolés ou organisés de la part des anti-expérimentation animale peuvent avoir un impact direct sur la vie professionnelle des personnels de laboratoire. Pascal, directeur de plateforme, nous dit qu’« au-delà de la charge émotionnelle engendrée par les attaques répétées, le harcèlement administratif, et les campagnes mensongères, les actions des associations anti-recherche animale détournent les ressources des institutions de recherche de leur mission, génèrent des coûts supplémentaires, décrédibilisent la communauté scientifique et contribuent à la fatigue compassionnelle des applicateurs et concepteurs ». Ces attaques sont aussi ressenties par Shirley, manager d’équipe universitaire, qui affirme que « les méthodes de certaines associations (heureusement pas toutes) qui utilisent souvent un extrait très court de vidéo ou quelques phrases sorties de leur contexte, inquiètent. Même les animaleries […] avec une culture de soin très développée et un engagement collectif important peuvent ainsi être ciblées ».

Cette crainte s’incarne aussi au moment du recrutement, ce qu’appuie Céline, assistante ingénieure : « Dans le cadre professionnel, nous devons constamment être méfiants envers les potentielles personnes que nous souhaitons recruter, notamment en faisant des vérifications au préalable ».

Thierry, vétérinaire, pense quant à lui que « malheureusement, la tendance actuelle de certaines associations est de défendre des positions radicales et de chercher l’opposition, alors que nous avons besoin d’un espace de dialogue pour construire la recherche de demain. Il est dommageable de ne pas arriver à établir un espace de rencontre ». Ce besoin de dialogue est aussi marqué par René, ingénieur d’études, qui trouve, lui, que l’activisme « ouvre également le débat et permet de faire comprendre la nécessité des projets et des méthodes utilisés en laboratoire ».

L’idée que l’activisme peut faire avancer les pratiques est aussi mentionnée par Frédéric, technicien animalier et Dominique, vétérinaire. « J’ai toujours positivé les actions des activistes quand elles restent sensées car elles ont permis de faire évoluer les mentalités et de faire évoluer éthiquement le travail expérimental » affirme Frédéric. « Il y a à la fois des effets très négatifs et aussi des effets positifs de l’activisme car cela nous oblige à nous remettre en question, à revoir notre façon de nous présenter, à revoir ma façon de conseiller mes interlocuteurs » lui répond Dominique. Cette pensée est aussi partagée par Shirley : « Heureusement, certaines associations de défense des animaux sont dans une démarche positive et progressiste, ouvertes au dialogue sans renier leurs convictions. Il faut le souligner et continuer à échanger avec elles pour une recherche toujours plus performante et respectueuse des animaux ».

Maurice, ingénieur travaillant dans le secteur public pense quant à lui que certains responsables d’équipes seraient plus fautifs que les activistes en ce qui concerne l’image de leur profession : « Je crois que l’activisme aide à faire avancer les choses, je n’ai jamais eu le moindre souci avec aucun animaliste. Au contraire, nous avons été intimidés depuis des années par nos propres organisations professionnelles de ne pas parler, ne rien dire, ne rien montrer et les laisser communiquer à notre place. Le résultat est une très mauvaise image de notre travail ».

Enfin, Fanny, vétérinaire, nous livre un témoignage complet concernant les points tant positifs que négatifs de l’activisme sur la vie professionnelle de son équipe : « L’évocation de l’activisme me permet parfois de faire passer des messages en faveur des 3R pour aider des collègues à dépasser des points de blocage et à comprendre où se situe notre intérêt collectif. L’évocation de l’activisme est toujours anxiogène pour mes collègues et moi. Il y a un décalage vertigineux entre la facilité extrême à nuire pour un activiste et l’engagement fort que je mets en place chaque jour dans la réalisation d’une recherche reproductible et hautement responsable vis-à-vis des animaux. J’essaie donc de voir le plus souvent possible l’activisme comme une opportunité collective pour améliorer encore et toujours les 3R dans nos pratiques mais très souvent, je vis mal les méthodes agressives et les propos non objectifs des activistes ».

Les conséquences sur la vie privée

L’activisme peut aussi avoir des conséquences jusque dans la vie privée des personnels d’animalerie. En tête de celles-ci, l’incapacité pour eux de parler de leur métier ouvertement : « Je n’ose plus parler de mon métier aux gens extérieurs » dit Lucie, animalière ; « D’un point de vue personnel, l’activisme m’empêche de dire ce que je fais comme métier à mes amis et aux personnes que je rencontre de peur de leur réaction au vu des propagandes activistes » corrobore Marion, ingénieure de recherche dans le privé ; « Difficile de pouvoir parler de ce que l’on fait vraiment au quotidien pour ne pas s’attirer les foudres de certaines personnes et de se retrouver dans un débat stérile et être stigmatisé » relate Jacques, assistant ingénieur ; « J’ai l’impression qu’en dehors de mes collègues, je n’ai personne avec qui discuter de mon quotidien au travail. Et que si je le fais, les personnes se détournent de moi » ajoute Clarisse.

Comment faire comprendre aux gens que, oui, je travaille en expérimentation animale mais que j'aime les animaux, que je suis contre la fourrure, l'exploitation en masse,
la maltraitance animale, et que je diminue ma consommation de viande ?

Cette pression sociale à nous faire croire que nous sommes
de mauvaises personnes est parfois compliquée au quotidien. Je préfère
ne pas parler de mon travail plutôt que de choquer et provoquer un débat.

Certains, comme Nicolas, chercheur, usent de « codes au restaurant lorsqu[‘ils parlent] du travail » pour s’éviter des regards déplacés.

Même dans un cercle social proche, les choses peuvent être difficiles. C’est ce que relate Isabelle, responsable d’animalerie : « Dans ma sphère privée ou sociale, il reste délicat d’affronter le regard initial des nouvelles personnes que je rencontre (pas pu dire encore à mon groupe de théâtre, intégré il y a 18 mois, que je dirige une animalerie de recherche car plusieurs membres sont très protecteurs des animaux) ». Pire encore pour Fabien, ingénieur, qui nous transmet ces mots : « La meilleure amie de ma compagne, membre de PETA, ne lui a plus adressé la parole lorsque nous nous sommes mis en couple. Plusieurs membres de ma famille, végétariens, ont des difficultés avec certains aspects de mon travail. A chaque fois que les médias relaient un fait divers concernant l’expérimentation animale, j’ai droit aux petits commentaires. Travaillant en médecine nucléaire, je subis aussi les faits divers concernant le nucléaire en général et j’ai plusieurs fois envisagé d’arrêter cette activité ».

En plus de cela, les tensions peuvent aussi venir des membres de leur propre famille de manière innocente, au cours de discussions avec des personnes avec des idées très arrêtées sur ce sujet. Le cas est bien plus compliqué pour Géraldine, ingénieure, qui « n’arrive même pas à dire précisément ce [qu’elle fait] comme travail à [ses] jeunes enfants de peur qu’ils le racontent et qu’ils aient (ou [leur] famille) des problèmes ».

Une grande partie des témoignages appuie sur le fait que leurs interlocuteurs se font des avis sans avoir assez de connaissances, menant à des discussions futiles. Sophie, vétérinaire, nous dit ainsi : « Aujourd’hui, avec la pression des réseaux sociaux, il est d’autant plus important d’argumenter et d’éduquer pour que la société ne voit pas ce sujet selon le seul point de vue des activistes et des fake-news ». Pareillement, Candice, enseignante-chercheuse dit : « J’ai conscience que les mouvements activistes sont nombreux mais cela ne m’affecte pas spécialement pour l’instant, hormis le fait que je sois parfois en colère contre les allégations injustifiées et infondées qui sont portées à l’expérimentation animale ». Enfin, John, animalier, ajoute : « Selon moi, le problème est toujours le même : les seuls qui ont de la visibilité sont les activistes. Je déplore le fait que les médias […] ne communiquent pas davantage sur la recherche, les conditions et normes de travail qui sont bien plus importantes que ce que la masse peut concevoir. Quand je parle de ce que je fais autour de moi à des non-initiés, je peux voir que soit ils ont un avis tranché (la plupart du temps faux ou incomplet à cause de ce qu’ils voient ou entendent) soit ils ont l’intelligence de dire qu’ils ne s’y connaissent pas ou peu et le dialogue est envisageable ».

La simple évocation du milieu de l'expérimentation animale incite
de nombreuses personnes à entrer dans un débat pour/contre, souvent
basé sur des idées reçues et une profonde méconnaissance du sujet.

Tout argument logique/scientifique étant alors
rejeté en bloc, le débat devient stérile.

Ce qui est de nouveau rappelé par Pierrick, vétérinaire : « Au niveau privé, ces attaques permanentes par des structures financées par nos impôts sont ressenties comme un harcèlement moral car elles remettent en permanence en question notre savoir-faire et notre professionnalisme [alors qu’ils n’ont] aucune formation dans notre domaine ». Laurent, responsable d’animalerie insiste en nous disant que : « D’un point de vue vie privée, les activistes ont un impact fort sur les courants de pensée sociétale. Il nous est de plus en plus difficile de discuter du sujet de l’expérimentation animale en société sans déchainer les foules. Les avis sont de plus en plus radicaux ! Donc pas d’échange avec les amis sur mon métier…et c’est bien dommage ». « Je lis de nombreux articles dans lesquels notre profession est qualifiée de « sanguinaire », « sadique » et autres insultes. Cela fait mal lorsqu’au quotidien on assure le mieux possible le bien-être animal, qu’on a de la tendresse pour nos animaux et qu’on connaît la nécessité de l’expérimentation animale pour l’avancée de la science et des thérapeutiques » nous transmet Raphaelle, ingénieure d’études.

Et même pour ceux qui ne sentent pas touchés par l’activisme jusqu’à un cadre privé, l’avenir à ce sujet est encore flou, comme le laisse penser Guillaume, superviseur de plateforme : « A l’heure actuelle, je ne peux pas dire que l’activisme mené par certaines officines extrémistes touche à mon activité ou bien atteint ma vie privée. En espérant que cela dure… »

Nous souhaitions aussi diffuser le message fort de Emma, chercheuse : « Nous souffrons déjà d’une fatigue compassionnelle au quotidien, et principalement lors de la mise à mort des animaux [nécessaire] au prélèvement et à l’analyse des tissus pour la suite de nos recherches. L’ajout des remarques des activistes, principalement dans le cadre privé et dans la presse, aggrave cette fatigue au quotidien. Ce que j’aimerais, c’est que l’on comprenne que mon travail a pour but final de soigner les gens, et non de faire souffrir et tuer les animaux … ». Ainsi, on voit bien que, même si les activistes ne veulent pas nuire aux personnels techniques et scientifiques, les résultats peuvent avoir des impacts clairs sur la psyché et la santé mentale des travailleurs.

Malgré tout, certains répondants trouvent que cette pression peut avoir des aspects positifs sur leur vie privée. Brigitte, travaillant dans une université nous a répondu le message suivant : « Concernant la vie privée, l’activisme a paradoxalement un effet bénéfique. Cela nous permet d’aborder notre domaine d’activité d’une manière plus compréhensive pour les personnes naïves dans le sens où elles comprennent mieux la pression d’un groupe extrême, que la recherche en elle-même. La majorité des personnes que je connais ne soutiennent pas l’activisme. En privé, les personnes s’expriment rarement de manière activiste. L’expression de l’activisme se fait généralement dans un contexte particulier de manifestation ou via les réseaux sociaux/média de manière indirecte. Personnellement, j’évite de me confronter à ces cas d’expression indirecte car cela est trop frustrant de devoir écouter/lire sans pouvoir contrer avec des arguments ou des corrections (car bien souvent il s’agit de mésinformations). J’ai aussi réalisé qu’il s’agissait d’une minorité et que cela ne valait pas la peine d’être frustré ou de s’énerver pour une minorité ».

Les conséquences sur la transparence et la communication

La transparence est devenue essentielle dans la recherche animale pour communiquer clairement sur les activités réelles des laboratoires et leurs objectifs. Néanmoins, certaines structures préfèrent ne pas ouvrir leurs portes au public en raison des pressions exercées par les activistes. C’est le cas pour Marine, ingénieure de recherche dans le privé, qui nous dit : « D’un point de vue professionnel, l’activisme nous pousse à ne pas communiquer sur nos recherches et provoque un durcissement de la réglementation rendant de plus en plus difficile la réalisation des projets de recherche ». Sur un axe différent, Fatiha, directrice de recherche, répond à la question de la transparence de cette manière : « Pour garantir la préservation de notre animalerie et le maintien de nos standards de travail, nous avons choisi de ne pas divulguer l’emplacement des animaux ni d’accueillir des visites d’étudiants ».

« Et surtout, il ne faut pas s’exposer médiatiquement ». La réponse de Jean-François, directeur de recherche, met bien en évidence que l’impact de l’activisme ne se ressent pas seulement sur internet mais aussi à télévision, à la radio ou dans les journaux. Ces pressions amènent certaines personnes à se taire malgré leur désir manifeste de transparence, par crainte de critiques ou de conséquences plus graves.

D’autres y voient une opportunité pour adhérer à la démarche de transparence. C’est le cas de Patricia, chercheuse vétérinaire, qui répond à ce sujet : « Les activistes « gagnent du terrain » et, même si nous n’arrivons peut-être pas à les convaincre, le seul moyen de faire savoir ce que l’on fait dans les centres de recherche et surtout pourquoi on le fait (comprendre la biologie, soigner des gens, soigner des animaux), c’est la transparence et la communication vers le grand public ». Bénédicte, vétérinaire elle aussi, rejoint ce point de vue : « Le choix d’être transparent ou de communiquer est en effet lié à l’activisme car nous pensons maintenant qu’il faut le faire, que cela ne change pas le niveau d’activisme lié directement à notre site, [mais] qu’au moins cela peut rassurer les proches/voisins, etc ».

Mais l’avenir de la recherche animale se joue aussi sur les bancs de l’école, là où les étudiants choisiront leur avenir. L’activisme anti-expérimentation animale peut peser dans cette décision. Damien, responsable d’animalerie à l’université, a décidé d’être plus ouvert pour apporter une parole factuelle : « Travaillant à l’université, j’essaie d’avoir une communication accessible à tous les étudiants sur le monde de l’expérimentation animale, […] en insistant sur l’importance du bien-être animal. Cependant, nous devons toujours être très vigilants par rapport aux différentes personnes que nous côtoyons. J’ai changé la politique depuis un an. Nous sommes passés d’une politique de non-divulgation à une ouverture et à un échange (nous ne nous cachons plus) ».

Malgré les efforts d’ouverture et de transparence qu’il semble indispensable de poursuivre et d’intensifier, tous les acteurs reconnaissent qu’il reste un défi majeur : convaincre le grand public de la légitimité et de l’éthique des pratiques en expérimentation animale. Ce que reproche Géraldine : « On met un point d’honneur à être irréprochables, et c’est très bien. Mais parfois, c’est un peu décourageant car en toute bonne foi, et en toute transparence (en leur ouvrant les portes de certains établissements ou leur faisant lire des rapports), ils arrivent toujours à retourner les situations et nous faire passer pour des monstres ou des menteurs, c’est lassant et usant ».

Conclusion

Ces témoignages montrent la pression activiste subie au quotidien par un certain nombre d’employés de la recherche animale. Pression qui permet de se remettre en question et d’être vigilant mais souvent délétère pour le moral, qui peut avoir des répercussions dans la vie professionnelle et dans la vie privée, ainsi que sur les projets de recherche.

L’activisme a également des conséquences sur la transparence. Cela peut-être un frein pour certain mais un véritable booster pour d’autres. Espérons que la parution prochain du rapport de la Charte de transparence sur le recours aux animaux à des fins scientifiques et réglementaires permettra de motiver les indécis…

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