Les animaux de compagnie peuvent souffrir d’intolérance ou d’allergie alimentaire. Cinq universités européennes font le point dans un article paru ce mois.
Les chiens, chats et chevaux peuvent sécréter des immunoglobulines E (IgE) et développer des allergies allant jusqu’au choc anaphylactique. Ces effets sont cependant rarement observés. Ces animaux peuvent aussi, tout comme nous, développer des intolérances alimentaires*.
Les moyens et les réactifs à disposition des vétérinaires pour diagnostiquer ces troubles liés à l’alimentation sont moins développés que ceux à disposition des médecins. Un effort de recherche est nécessaire pour répondre aux besoins des vétérinaires. De plus il n’y a aujourd’hui pas de traitement pour ces maladies que ce soit pour les personnes ou les animaux.
La seule action efficace est d’éliminer l’agent en cause de l’alimentation du malade. Cette méthode qui peut à la fois permettre le diagnostic et le traitement se fera pour les animaux, avec l’aide du vétérinaire.
* réaction anormale de l’organisme à un aliment particulier (gluten, lactose) due au métabolisme et sans présence d’IgE. Cette hypersensibilité alimentaire est plus chronique que l’allergie et plus difficile à diagnostiquer.