Dans son numéro du 14 août 2024, l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo a consacré une double page au blues des écrevisses, de leur état dépressif et de ce que cela pourrait nous apprendre sur cette maladie.
Les écrevisses et les céphalopodes (poulpes, seiches et calmars) sont parfois perçus comme des animaux très différents de nous, certains les connaissent uniquement au travers d’un repas. Pourtant, ces espèces nous cachent des aspects passionnants et qui pourraient nous aider à améliorer la santé humaine. Interrogée par Charlie Hebdo, une équipe du CNRS travaillant près de la mer vers Caen, dévoile pourquoi les écrevisses et les céphalopodes sont des organismes plus que pertinents à étudier :
- La dépression chez l’écrevisse bleue, ses impacts et son importance chez l’animal, elle qui est le premier invertébré chez lequel ce trouble est observé.
- L’étude de seiches qui vivent à l’embouchure de la Seine, où l’eau contient des résidus de psychoactifs qui pourraient impacter leur santé et leur devenir. Elles deviennent en effet moins bonnes à la chasse et en camouflage après consommation de ces molécules.
L’article rappelle l’importance de la recherche animale, pas uniquement pour améliorer la santé humaine, mais aussi pour protéger l’environnement.