Les peaux synthétiques ont le vent en poupe depuis l’interdiction de l’expérimentation animale pour tester les produits cosmétiques en 2013. CNRS Le Journal, sous l’objectif de Sonia Collavizza, présente des travaux qui pourraient réduire voire remplacer l’utilisation d’animaux pour certaines études scientifiques concernant cette barrière.
La peau, en tant que première barrière de l’humain, constitue un objet d’étude particulier en immunologie. Usuellement, des animaux sont utilisés dans ce domaine de recherche. Vincent Flacher, immunologiste (que nous avions déjà interrogé) travaille quant à lui au développement d’une peau artificielle basée sur la culture de cellules humaines, peau artificielle qui permettrait de réduire le nombre d’animaux utilisés, et peut-être même de les remplacer à terme, en immunologie.