Tierversuche verstehen, association allemande traitant des sujets de l’expérimentation animale et de ses alternatives a conduit une interview passionnante sur le rôle des chenilles pour mener des études sur les maladies inflammatoires de l’intestin. Voici un résumé de cet entretien avec le docteur Anton Windfelder du Fraunhofer Institute for Molecular Biology and Applied Ecology IME.
Les œufs de poule permettent de tester de potentiels traitements contre les cancers. Ce modèle, inconnu pour la population générale, est connu du milieu scientifique et de plus en plus utilisé. La chenille, quant à elle, est encore à un niveau inférieur de popularité. Pourtant, un chercheur s’intéresse tout particulièrement à elle pour étudier les maladies inflammatoires de l’intestin qui touchent plus de 200.000 personnes en France et découvrir de potentiels traitements.
En effet, l’espèce de chenille utilisée possède un corps suffisamment grand pour pouvoir étudier son organisme par imagerie (IRM par exemple), a un génome similaire au nôtre pour les maladies étudiées et les procédures utilisées sont peu invasives. La liste des avantages est encore longue et est développée au cours de l’interview publiée en allemand (utiliser l’outil « traducteur » de votre navigateur afin de lire en français).