Le Wellcome Trust rappelle dans un communiqué récent la valeur de la directive européenne 2010/63/UE. Cette directive encadre le recours aux animaux en recherche. Elle permet la poursuite du progrès scientifique et médical tout en donnant la meilleure protection aux animaux.
La directive européenne 2010/63/UE
La directive établit un cadre rigoureux et harmonisé pour l’utilisation d’animaux en recherche scientifique dans l’Union européenne. Elle affirme la nécessité du recours aux animaux pour le progrès médical et veille à leur bien-être. Elle a été élaborée en concertation avec les groupes intéressés : chercheurs, éleveurs et organisations de protection animale.
La directive :
– limite l’utilisation d’animaux à la recherche fondamentale et appliquée pour la protection des humains, des animaux, des plantes et de l’environnement ;
– impose le respect du principe des 3R :
– encadre et contrôle les structures, les personnes et les études ;
– institue une évaluation éthique des projets ;
– collecte des informations sur les études réalisées et les animaux utilisés ;
– demande aux états membres d’encourager et promouvoir les méhodes alternatives.
La France possède sa propre réglementation. Elle a été mise à jour en application de la directive européenne et est sous la responsabilité du ministère chargé de l’agriculture. Ses principes et ses lignes directrices sont semblables à celles de la réglementation européenne.
Le communiqué du Wellcome Trust
Le Wellcome Trust est une fondation scientifique et médicale à but non lucratif. Elle a pour mission d’encourager et promouvoir la recherche pour améliorer la santé de l’homme et des animaux. C’est après la fondation Bill-et-Melinda-Gates la plus puissante fondation philanthropique au monde.
Suite au dépôt auprès de la Commission européenne d’une initiative citoyenne qui demande l’abrogation de la directive 2010/63/UE, le Wellcome Trust a tenu à rappeler dans un communiqué disponible en 20 langues l’importance vitale de cette directive pour la poursuite de la recherche scientifique et médicale en Europe. Ce communiqué a été adressé au Parlement européen et à la Commission. Il a été signé par 129 institutions de recherche publiques et privées européennes.