Pour la 5e édition du « Libé des animaux » datée des 10 et 11 novembre 2022, Libération consacre 28 pages à la cause animale. La question du recours aux animaux à des fins scientifiques et réglementaires y occupe une bonne place.
On peut raisonnablement se poser la question à la lecture de l’article très orienté, publié dans Libération aujourd’hui. A défaut d’être une « enquête glaçante« (sic), il s’agit plutôt d’un réquisitoire à charge privilégiant la recherche du sensationnel à un véritable débat.
En témoignent les titres et les sempiternelles expressions utilisées « souffrance et mort à huis clos, tests extrêmement cruels... », ainsi que la place quasi exclusive accordée aux opposants. On peut également déplorer que du long entretien accordé par Ivan Balansard à la journaliste de Libération, ne subsistent que quelques rares citations malheureusement très simplifiées. Ce genre de publications ne sert ni l’information du public ni le débat, ni même le journalisme… Heureusement, ce genre d’article devient de plus en plus rare.
La grande majorité des échanges avec les médias se traduisent par des articles beaucoup plus équilibrés, objectifs et informatifs.