L’Union Européenne finance de nombreux projets dans le domaine des organoïdes pour accélérer le progrès scientifique et médical. Ces méthodes n’ont pas recours à l’expérimentation animale.
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COMIET : les organoïdes d’intestin disponibles à ce jour sont des structures fermées qu’il faudrait pouvoir ouvrir sur des surfaces planes. Ce projet vise donc à reproduire le tissu épithélial qui tapisse la surface de l’intestin humain. A ce jour l’équipe est parvenue à reproduire sur des matériaux très mous les villosités intestinales. A terme ce projet permettra d’étudier les maladies de l’intestin et la toxicité des futurs médicaments.
https://cordis.europa.eu/project/rcn/199659/brief/fr
TOXANOID : les tests de toxicité sont réalisés sur des animaux, des cultures cellulaires primaires à courte durée de vie ou des lignées cellulaires dérivées de tumeurs. Ce projet vise à créer des organoïdes qui reproduiraient indéfiniment les cultures cellulaires primaires à partir de cellules souches humaines au développement dirigé vers tel ou tel type d’organe ou de tissu. A ce jour de bons résultats ont été obtenus pour l’intestin grêle, le colon et le foie.
https://cordis.europa.eu/project/rcn/209165/brief/fr
CLOC : des chercheurs tentent de développer la production de tissu hépatique à partir de cellules souches pluripotentes induites humaines (hIPSC). Des organoïdes hépatiques ont ainsi pu être produits à partir de matrice hépatique de souris décellularisée et d’hIPSC. Ils présentent la microarchitecture et la vascularisation hépatiques. Ces organoïdes sont utilisables pour étudier certaines maladies hépatiques (cholestase héréditaire). On étudie aussi la possibilité de les utiliser pour la régénération du foie.
https://cordis.europa.eu/project/rcn/111169/brief/fr
D’autres projets sont en cours par exemple sur les organoïdes de cerveau ou pour étudier le cancer du colon.