Une étude menée sur des Amish confirme les résultats obtenus sur des souris : une mutation génétique naturelle augmente l’espérance de vie.
Le vieillissement est un facteur de risque pour le diabète et les maladies cardiovasculaires. Malgré la découverte de nombreuses altérations cellulaires reliées à ces maladies, on n’avait pas encore pu identifier une cible thérapeutique.
On sait que la protéine PAI-1 contribue à la sénescence cellulaire in vitro.
On a aussi découvert que l’absence de cette protéine protége des maladies liées à l’âge et prolonge l’espérance de vie sur un modèle souris de vieillissement.
Par ailleurs des études menés chez l’humain ont montré que la résistance à l’insuline et les maladies coronaires étaient reliées à des taux élevés de cette protéine.
S’appuyant sur ces résultats une étude a été menée sur une population Amish isolée dans l’Indiana aux USA, qui présente une fréquence élevée d’une mutation génétique qui entraîne un taux de PAI-1 faible durant toute la vie. Les résultats de l’étude publiés hier, font clairement apparaître qu’un faible taux de la protéine PAI-1 est relié à une espérance de vie prolongée d’environ 10 années.
La publication complète est accessible en ligne.
Un essai clinique de phase II est en cours aux Japon sur une substance qui réduit l’activité de PAI-1 et qui a quadruplé l’espérance de vie de sourisdans un modèle génétique de vieillissement accéléré.
La recherche se poursuit.