Dans son cahier Science & médecine daté du mercredi 6 juillet, Le Monde fait le point sur la retraite des singes utilisés en recherche. Ceux-ci participent au développement de vaccins, aux tests de médicaments et à l’étude de maladies comme le cancer, la dépression ou la mucoviscidose.
Si, malheureusement, la plupart des procédures impliquant les primates non-humains (PNH) se terminent par une euthanasie pour analyser leurs tissus, une partie d’entre eux peut bénéficier d’une réhabilitation en refuge après leur vie en laboratoire.
L’article prend l’exemple du zoo refuge de la Tanière situé à Nogent-le-Playe et de deux de ses pensionnaires, Ruffio et Canelle, des macaques qui viennent d’un laboratoire de neurosciences du CNRS à Lyon.
L’auteur, qui cite le Graal et le Gircor, insiste sur la collaboration indispensable entre scientifiques et défenseurs des animaux qui ne doivent pas s’opposer, les deux ayant pour priorité le bien-être des animaux et leur replacement quand c’est possible.