Le psoriasis est une maladie inflammatoire cutanée touchant 2% de la population française et qu’aucun traitement ne peut aujourd’hui faire disparaître. Sud Ouest relaie un article scientifique publié dans le revue Nature communication, explorant une nouvelle piste thérapeutique à fort potentiel pour traiter cette maladie.
Plaques de peau rouge avec squames argentées, démangeaisons et irritations, peau sèche et craquelée sont un échantillon des symptômes d’un psoriasis. Cette maladie, bien que souvent bénigne, entraîne malgré tout 20% de formes sévères. Pour les patients, les traitements actuels permettent d’agir sur les symptômes et ainsi soulager la douleur. Parmi ces traitements : cures thermales, corticoïdes ou bien photothérapie.
Cependant, la donne pourrait changer grâce à une récente découverte de chercheurs français. Ces derniers ont observé une forte concentration de fer et d’une hormone, l’hepcidine, régulant le fer dans l’organisme chez les personnes atteintes de cette maladie cutanée. Tous deux sont des acteurs importants pour une bonne santé de la peau et un dysfonctionnement peut provoquer les lésions caractéristiques du psoriasis.
Des modèles marins ont été utilisés pour vérifier l’impact de l’hormone sur l’apparition de la maladie et en inactivant l’hepcidine, les caractéristiques de la maladie s’estompent. Les chercheurs vont à présent travailler au développement d’un médicament qui pourrait améliorer la vie des patients.