L’industrie pharmaceutique suisse a publié son rapport annuel 2018 sur l’engagement pris depuis 2010, de promouvoir les normes éthiques et le principe des 3R.
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L’industrie pharmaceutique suisse a adopté en 2010 une charte sur la protection des animaux et se fondant sur les dix engagements de cette charte, publie un rapport annuel sur les projets de recherche dans le domaine des 3R et les méthodes substitutives.
Le centre national de compétences 3RCC qui succède cette année à la Fondation Recherche 3R créée en 1987 et subventionnée à parts égal par l’état et l’industrie, soutient la recherche en matière de l’amélioration des méthodes et des alternatives.
Cette recherche qui bénéficie aux animaux, est aussi positive pour la recherche. En effet, les nouvelles méthodes découvertes ou mises au point, sont souvent moins onéreuses et plus reproductibles.
Le rapport annuel 2018 de ces travaux de recherche vient d’être publié. Il met l’accent sur les progrès dans le domaine des organes humains miniatures ou organs on a chip. Ces modèles représentent une transition entre l’organisme humain et les modèles animaux.
Ils nécessitent des connaissances biomédicales, en culture de cellules 3D, en bio-impression, en microfluidique et en cellules souches pluripotentes. On parvient aujourd’hui à relier cinq modèles d’organes sur une puce et la recherche vise à en relier dix.
Cette technologie en est à ses débuts. Ainsi la puce-poumon souvent citée en exemple, ne reproduit que deux types cellulaires pulmonaires sur la quarantaine qu’on connaît. La liaison entre cinq organes ne représente quant à elle qu’une petite partie des soixante-dix-huit organes classiquement recensés dans le corps humain. C’est pourquoi la sécurité due aux patients impose encore à l’industrie pharmaceutique d’avoir recours aux expériences sur animaux.
Le rapport présente par ailleurs la charte signée par l’industrie, le fonctionnement et les apports du 3RCC ainsi que les projets en cours.
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